l'esprit digital
 
Commissariat aux Comptes, Expertise Comptable et Expertise Judiciaire

Aujourd’hui, le cabinet fort d’une dizaine de collaborateurs intervient sur une clientèle diversifiée représentative de toutes les forces économiques régionales : Groupes, banques, mutuelles, industries, bâtiments et travaux publics, commerces, internet, nouvelles technologies, hôtellerie, immobilier.

Mais nous avons orienté aussi le cabinet vers le secteur non marchand avec toutes ses particularités. Ainsi nous intervenons dans les secteurs des associations, du sanitaire et social, de l’insertion, de l’environnement, des collectivités, des mutuelles.

Le cabinet porté par la qualité, l ’éthique et la compétence s’est doté d’une signature internationale au travers de son adhésion a l’association Forum of firm, permettant ainsi d’être assuré du respect des normes et d’une solide organisation du cabinet.

Souhaitant nous tourner vers l’international, le cabinet ACE est membre du réseau JPA international, fort de 100 cabinets indépendants dans 75 pays qui partagent leurs connaissances.


Faut-il informer les salariés au sujet d’une cession par des indivisaires du bloc de contrôle d’une société ?

En cas de cession d'une participation majoritaire dans le capital détenue en indivision, l'Ansa estime qu'il convient d’informer les salariés des SARL et des sociétés par actions. Elle retient une interprétation prudente des textes.

Lorsque « le propriétaire » d'une participation représentant plus de 50 % des parts ou des actions (ou encore des valeurs mobilières donnant accès à la majorité du capital) d'une petite SARL ou société par actions (société de moins de 50 salariés ou société qui emploie moins de 250 salariés et dont le chiffre d'affaires n'excède pas 50 millions d'euros ou dont le bilan ne dépasse pas 43 millions d'euros) veut les céder, les salariés doivent en être informés afin qu'ils puissent présenter une offre de rachat de cette participation (C. com. art. L 23-10-1 et L 23-10-7).

Cette information doit-elle être délivrée lorsque la participation majoritaire est détenue en indivision par plusieurs associés ou actionnaires ?

Oui, répond l'Association nationale des sociétés par actions (Ansa), estimant qu'il convient de retenir une interprétation large du texte dans cette situation. En effet, selon l'Ansa, l'intention du législateur était de favoriser la reprise de la société par les salariés ; or, les parts ou actions détenues en indivision peuvent s'analyser comme une « entité » unique car les indivisaires ne peuvent exercer leurs droits d'associés ou d'actionnaires que par l'intermédiaire d'un même représentant. Leur cession avec l'accord de tous les indivisaires, conformément à l'article 815-3 du Code civil, peut donc être considérée comme une cession unique.

 

Communication Ansa, comité juridique n° 24-026 du 5-6-2024

© Lefebvre Dalloz